
Prendre la suite d’une institution aurait pu être intimidant.
Stéphanie et David Le Quellec ont décidé d’aborder le sujet avec sérénité, monter sur les épaules du maître comme font les sages asiatiques, et regarder devant voir plus loin.
Nul besoin de réinventer la cuisine de la mer, qui reste celle des produits.
Mais lui donner un twist sexy, repimpé, contemporain.
Au rez-de-chaussée, la carte marine se fera crudos et fruits de mer. Place à la spontanéité: les saint jacques du jour, sont elles croquantes de fraîcheur qu’il suffira d’un , un simple filet d’huile d’olive et un poivre parfumée pour l’accompagner l’accompagnent dans son élan iodé.
À l’étage une quarantaine cinquantaine de couverts pourront découvrir la carte de David, deux salles (dont une privatisable pour des évènements de 20 personnes) bénéficient d’un traitement enveloppant de bois de chêne et de longues banquettes en velours mordoré, penchant safran-curcuma.
Elles sont précédées des cuisines ouvertes d’où opérera le chef et ses coéquipiers, dont un pâtissier inspiré par les créations maison de Pierre Chirac, lui aussi, reprenant les classiques côtiers: Kouign-Amann, Paris Brest, voire Afogato et quelques fruits givrés dont il a le secret…
La carte
Tourteau au court-bouillon décortiqué, crème crue coraillée, pain grillé.
Encornets frits, mayo épicée.
Saint-jacques en coquille baignée de moutarde de crémone.
Tout un petit monde pour ravir les papilles.